Quatre Piliers à une position équilibrée sur la poursuite de la mondialisation : phénomène naturel qui doit se faire aussi dans la défense de nos intérêts nationaux, nous voulons mieux l’accompagner par la renégociation de certains traités internationaux (CEDH, CETA). Sur l’Europe, nous prônons une alliance de nations libres et non un Etat fédéral qui nous serait imposé.

La politique européenne de 4 Piliers repose sur 3 principes qui reflètent notre programme national :

Premier Principe : 4Piliers aime l’Europe mais défend l’autonomie et l’indépendance des Peuples, c’est-à-dire le respect total de la souveraineté et de la volonté de chaque nation la composant. En particulier, chaque nation doit rester entièrement maîtresse de sa politique monétaire et budgétaire. Les plus grandes réussites économiques de l’Europe (elles sont maintenant anciennes…) n’ont jamais été dues à l’UE mais à une association libre d’états souverains. L’Europe est riche des différences et du génie national de chaque pays qui la compose. Chaque nation doit être également totalement souveraine concernant sa politique migratoire.

La qualité de notre environnement, de nos paysages et de notre alimentation ne sont pas négociables, notre art de vivre, notre alimentation font partie de notre identité. Notre souveraineté environnementale doit passer avant les normes décidées à Bruxelles.

Deuxième Principe : L’UE actuelle est non compétitive économiquement car dirigée par des bureaucrates. Nous ne pouvons-nous satisfaire de ce statu quo

Troisième principe : le cadre de l’Europe maastrichtienne ne fonctionne pas et souffre de graves défauts de fabrication, ayant engendré un modèle déflationniste : ce modèle est axé sur une banque centrale qui ne soucie que de l’inflation, et un comportement de passager clandestin de l’Allemagne qui recycle ses excédents commerciaux et accule les autres pays à des récessions sans l’arme de la dévaluation monétaire.

Sur la construction européenne : Quatre Piliers défend la poursuite des projets en commun qui ont fait le succès de l’Europe, notamment dans l’aviation ou l’espace, et appelle à la multiplication de ces projets industriels ambitieux ainsi que des collaborations éducatives : il est grand temps de redonner de la substance à l’idée européenne. Quatre Piliers souhaite une Europe confederation d’Etats Nations independants renouant avec le projet initial des pères fondateurs : nous demandons une génération de dirigeants pragmatiques, élus, défendant les intérêts des européens, un rôle du Parlement accru, une diminution des pouvoirs de la Commission : une évolution que nous avons résumé sous le slogan de Bruxit et qui prendra la forme d’une proposition d’Europe citoyenne clairement opposé au projet actuel de Macron. Si une majorité d’Etats ne souhaitent plus de l’UE en tant que telle, Quatre Piliers ne s’opposera pas à la volonté des peuples. Le Parti essaiera d’abord de réformer l’UE ou de lancer une nouvelle Alliance avant d’envisager un referendum sur la question.

Sur l’Euro et la BCE : Quatre Piliers s’oppose clairement à l’Europe maastrichtienne et demande là aussi une modification des Traités monétaires et/ou une évolution des pratiques pour mettre un terme au contexte déflationniste et récessif en Europe :

1. Les Traités doivent assigner à la Banque Centrale le rôle de soutenir l’économie réelle avec un objectif de PIB nominal à 2%
2. Les critères de Maastricht doivent être abandonnés au profit d’indicateurs plus nombreux, plus dynamiques, moins contraignants, permettant aussi de surveiller les bulles spéculatives
3. La Banque centrale doit cesser d’acheter des titres privés ou purement financiers, et financer l’économie réelle via des achats d’obligations finançant des infrastructures physiques ou numériques, laissant la charge aux Etats eux-mêmes avec des acteurs privés de financer les fonds propres de ces programmes
4. Les partenaires européens doivent reprendre la proposition de certains économistes (dont Stiglitz) d’introduire des certificats d’importation et d’exportation afin de redonner de la souplesse aux Etats dans la gestion monétaire et de réintroduire des dévaluations compétitives.

En résumé, au-delà des points techniques, notre programme européen repose sur les mots d’ordre suivants :

1. BRUXIT : lutte contre la bureaucratie bruxelloise et ses normes, défendre nos intérêts avant tout

2. LIBERATION ECONOMIQUE: desserrer le stupide carcan maastrichtien, redonner de la souplesse à l’action de la Banque Centrale et à l’Euro

3. PRAGMATISME: jouer le jeu des alliances avec ceux des Etats (Est, Sud), favorables à ces évolutions : aucune attache sentimentale à l’UE actuelle, s’il faut la défaire pour reconstruire une vraie confédération ou des grands projets ensemble, nous examinerons cette possibilité.